Le manque de transport en commun accessible dans tout le pays crée des obstacles pour les personnes en situation de handicap et celles à mobilité réduite. Elles dépendent du transport collectif pour se déplacer, ainsi que la population vieillissante. Cela a été particulièrement évident pendant la pandémie de la COVID-19, où les personnes handicapées ont été confrontées à encore plus d'obstacles. Par exemple, à Hamilton, les personnes munies d'aides à la mobilité ont été obligées de prendre le transport en commun avec un accompagnateur, car les conducteurs n'étaient pas autorisés à déployer eux-mêmes des rampes, ce qui privait les usagers essentiellement de leur propre autonomie.
Supprimer les obstacles exige de fournir des véhicules, des gares et des installations plus accessibles et de s’assurer l'accès à l'information concernant les services de transport en commun. Instaurer ce type de mesures créera des systèmes adaptés et véritablement universels.
Les provinces ont introduit de nombreuses lois afin de rendre les organisations publiques et privées accessibles à tous et toutes, mais cela n’est pas suffisant lorsqu’il s’agit des services de transport en commun.
Tous les partis doivent adopter une approche holistique lorsqu’il s’agit d’assurer l’équité en matière de mobilité. Examiner tous les aspects des systèmes de transports permettra de planifier des espaces sécuritaires qui facilitent les déplacements.
Ainsi, il faut :
A) Vérifier l’accessibilité de toutes les stations d’autobus, de train et de tramway à travers le Canada avec l’aide des paliers de gouvernement provincial et municipal, des agences de transport en commun et des intervenants communautaires pour voir ce qui doit être fait afin de rendre ces endroits accessibles aux personnes à mobilité réduite.
B) Un plan de mise en œuvre de la planification de l’accessibilité dans les municipalités à travers le Canada qui se concentre sur tous les aspects des systèmes de transport en commun
C) Accorder plus de financement aux agences de transport pour améliorer et étendre les services de transport adapté ainsi que de s’assurer que ces services restent publics.
D) Assuré d’intégrer les besoins des personnes vivant une situation de handicap ou de mobilité réduite dans la planification du transport en commun.