Les officiers de la santé de la grande région torontoise et d’Hamilton estiment, par exemple, que des investissements en transport collectif pourraient produire des bénéfices régionaux à la hauteur de 2.1 milliards en réduisant la pollution atmosphérique et en augmentant l’exercice physique. Le transport collectif émet moins de pollution, particulièrement lorsqu’il s’agit de véhicules à zéro émission. De plus, le transport en commun réduit les inégalités en matière de santé parmi les populations défavorisées en augmentant l'accès aux emplois, aux écoles, aux services et aux possibilités de loisirs.
Les systèmes de transport collectif canadiens doivent être conçus et exploités pour offrir à tous des choix sûrs et viables, indépendamment de l’âge, du revenu, de l’origine, du niveau de mobilité ou de la possession d’un véhicule. Ils doivent veiller à ce que les personnes à faible revenu, des communautés racialisées et autochtones aient la possibilité de participer pleinement aux économies locales et régionales.
C’est pourquoi les dépenses en transport doivent :
A) Être évaluées dans une optique d’équité pour s’assurer qu'elles offrent des options de mobilité exclusivement durables à tous les Canadiennes et les Canadiens.
B) Être coordonnées à travers une vision nationale cohérente qui favorise les bienfaits pour la santé publique, minimise les impacts climatiques, durables et avantage l’inclusion sociale.
C) Prioriser l’atténuation des impacts de la crise climatique en faisant du transport en commun à faible ou zéro carbone, intégré aux modes de transport actifs, le principal moyen de transport des Canadiens et des Canadiennes. Par le fait même, le gouvernement fédéral ne doit pas financer des élargissements d’autoroutes.