Cette décision oblige les gens qui vont d'une ville à l'autre à se déplacer en voiture, à partir sur le pouce ou à utiliser des services de covoiturage non réglementés.
Les communautés autochtones et rurales du Canada ont été et sont toujours chroniquement sous-desservies par les transports en commun. Cette disparité de service a un réel effet sur la façon dont les gens se rendent au travail, à leurs loisirs et à leurs rendez-vous médicaux.
L’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées souligne la nécessité d’un service d’autobus interurbain adéquat comme une étape clé vers la réconciliation. Un service national d'autobus interurbains, doté d'un financement et d'un soutien opérationnel continu, offre une occasion à l'échelle du Canada de s'attaquer au problème dangereux de l'isolement parmi les communautés autochtones et éloignées. Cela permettrait de se diriger vers un Canada plus juste et plus inclusif.
Maintenant plus que jamais, nous devons investir dans des services de transport à faible teneur en carbone, permettant la création d'emplois et facilitant le transport des Canadiens et des Canadiennes vers leurs familles, leurs communautés ainsi que vers les services essentiels.
Ainsi, le gouvernement fédéral doit :
A) Créer un système de service de transport interurbain national et public et l’inclure dans son plan de relance vert à la sortie de la crise sanitaire.
B) Développer ce service de transport interurbain en partenariat avec les gouvernements provinciaux et municipaux, les communautés autochtones, les services de transport existants, VIA Rail et les organisations de défense des droits pertinentes.